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Quelques éléments biographiques

 

 

 

Son père Tomas Bronius Dirmeikis (1910 - 1961), juriste et journaliste lituanien et sa mère, Paule Le Digol (1911-2005), d'origine bretonne, se rencontrent à Paris en 1936. Après avoir vécu en Lituanie (1937-1944), puis en Bretagne à Etables-sur-Mer dans les Côtes d'Armor (Côtes du Nord à l'époque)(1945-1951), ils émigrent aux USA, à Chicago, en 1951.

Paul Dirmeikis y naît 3 ans plus tard, le 6 décembre 1954.

Son père décède en 1961. Sa mère revient en France en 1963 et s'établit à La Seyne-sur-Mer, dans le Var. 

Vers l'âge de quinze ans, Paul Dirmeikis commence à écrire de la poésie.

En 1970, il passe le concours d'entrée à l'Ecole Normale d'instituteurs de Draguignan et devient enseignant en 1975.

Fin 1976, à l'occasion de la création européenne de "Sirius" à la Sainte-Chapelle à Paris, il rencontre le compositeur Karlheinz Stockhausen.

En 1977, Stockhausen l'invite à travailler deux mois chez lui, à Kürten, pour mettre en chantier l'écriture de SHU - poèmes sur des musiques de Karlheinz Stockhausen.

Désirant affranchir ses poèmes de la feuille blanche, il fonde l'ensemble de poésie "l'Eveilleur" et crée des spectacles de poésie vocale, notamment " Cycliques" à Châteauvallon.

En 1979, il collabore à la traduction française des "Conversations avec Stockhausen" de Jonathan Cott, qui paraît aux éditions Jean-Claude Lattès.

Parallèlement, en musicien autodidacte, il se met à composer des chansons. Entre 1980 et 1986, il se produit sur scène dans le circuit des MJC et des café-théâtres régionaux. Il a l'occasion et la chance de rencontrer des auteurs-compositeurs-interprètes tels que Jacques Bertin et Gilles Elbaz. D'abord s'accompagnant seul à la guitare, puis en compagnie du multi-instrumentiste Pierre Flayeux, il agrandit régulièrement son ensemble instrumental jusqu'en 1986 (Pierre Flayeux aux saxophones et à la flûte, Christian Bonnaud à la clarinette basse, Laurent Pernice à la basse électrique et Yves Cerveau aux claviers).

Deux passages d'une semaine au café-théâtre de "La Tanière" à Paris (1981 et 1983), au festival d'Estissac (1982), au festival de Dreux en première partie de Jacques Bertin (1983), au festival de Figanières en première partie de Mouloudji (1984). Il est finaliste à Marseille lors de la sélection régionale 1985 pour le Printemps de Bourges.

En 1986, il passe cinq semaines en Inde, à Madras et Pondichéry.

A partir de cette date, se sentant insatisfait du cadre des spectacles de chansons, il se consacre à la composition d'un opéra de chambre, "Sutarti", dont une version de concert partielle est créée en juillet 1987.

"Lamento" pour 8 violoncelles, une commande du Festival de Bélaye, est créé en août 1992 sous la direction du violoncelliste Roland Pidoux.

Pendant 6 ans, important retour à l'écriture et à la création de poésie électronique par ordinateur. 

Il publie en 1999, Le Souffle du temps - Quodlibet pour Karlheinz Stockhausen, aux éditions Telo Martius. 

Karlheinz Stockhausen & Paul Dirmeikis à Kürten, février 1997

L'Ensemble New Flore a intégré son poème "Sirius" à leur spectacle où sont jouées des pièces de Stockhausen. 

En 2002, après près de dix ans de silence musical, il se remet à la composition de musique électronique et concrète avec "17 METACOMPOSITIONS". 

En 2003, il devient membre de l'Union des Compositeurs Lituaniens

La même année, après 40 années passées dans l'aire toulonnaise, il retourne vers ses racines et s'installe en Bretagne, près de St-Brieuc.

En 2004, le Festival International de Musique Contemporaine "IS ARTI" de Kaunas en Lituanie consacre une soirée entière à ses oeuvres de musique électronique et lui commande "Karma", une oeuvre pour quatuor à cordes et musique électronique qui y sera créée.

Dirmeikis à Kaunas - 2004

Paul Dirmeikis avec le Kaunas String Quartet à Kaunas , novembre 2004

Les années 2005/2008 voient un retour à la chanson avec la mise en musique de 31 poèmes de René Guy Cadou, un retour sur la scène, et la parution d'un nouveau double album "entre parenthèses".

Il crée l'association/label L'EVEILLEUR en 2008 qui publie ses oeuvres et les distribue au gré des concerts, des expos et des salons littéraires.

Il quitte l'enseignement en 2009 et se consacre désormais entièrement à la composition, au chant, à la peinture et à l'écriture, essentiellement poétique.

Il a entamé un cycle des 22 compositions de musique électronique et concrète (avec solistes live) réunies sous le nom de TAROT: quatre d'entre elles ont été crées (Festival "Is ARTI" Kaunas - Lituanie, St-Brieuc, Paris & Lanrodec).

Il rencontre le bandonéoniste Jean-Baptiste HENRY en 2014 et c'est en sa compagnie qu'il poursuit ses récitals où il chante les poètes de Bretagne et d'ailleurs (Claude PIERRE - Haïti et Salah STETIE - Liban).

Il est invité en septembre 2014 au Festival national de poésie de Jérémie, en Grand'Anse (Haïti) en compagnie de la poète Mérédith Le Dez pour deux concerts et une conférence. L'automne de cette même année, il est invité au Festival international de la poésie chantée, "TAI AS", à Vilnius, en compagnie de Jean-Baptiste Henry.

Il enregistre en mai 2016 le CD EVE 005 "Je vous parle d'un buisson très éloigné", avec Jean-Baptiste Henry et Julien Blondel au violoncelle.

Il participe entre autres en 2016 aux Itinéraires poétiques de la Maison de la Poésie de St-Quentin-en-Yvelines, puis en 2017 au Festival international de poésie de Sète,"Voix vives en Méditerranée" pour un récital uniquement consacré à Salah Stétié.

Mérédith Le Dez, son père Jean-François Le Dez, et lui ont créé en novembre 2015, l'association "Un jour un poète" qui propose des journées consacrées à des poètes contemporains.

 

 


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